STELE DU STADE

stèle stade 3-min

Yves SALAUN

Yves SALAUN né en 1925 il habitait à Châteauneuf du Faou sa mère tenait un restaurant. Son corps a été découvert le 07 aout par sa mère chargée de ravitailler un groupe de FFI stationné au bois de Kermoal. M. Henri Poupon âgé d’une dizaine d’année l’accompagne les bras chargés de victuailles. Mme Salaun poursuit sa route seule ne voulant pas dévoiler la zone de repli des résistants. De retour à son restaurant elle n’est pas seule dans la voiture qui la raccompagne il y a le corps de son fils âgé de 19 ans qu’elle a découvert elle-même dans un champ au terme de son expédition popote. La veille Yffic Salaun faisait partie de l’équipage d’un véhicule FFI qui devait ramener au Plessis à Laz l’Américain blessé lors de l’accrochage du Pont du Roy. Le blessé allongé occupant tout l’arrière de la voiture, il n’y avait plus de place pour des accompagnateurs qui décidèrent de regagner Plessis à pied sauf Yffic qui eut l’idée de rejoindre sa maison familiale en faisant un large détour pour éviter d’éventuelles patrouilles allemandes. Cette initiative lui fut malgré tout fatale. Yffic pratiquait le football d’où le stade à son nom.

André LE GALL

André LEGAL né en 1925, il habitait Châteauneuf du Faou il aidait ses parents qui tenaient une boutique de chaussure dans le carré détruit en face de la mairie. André LEGAL était le cousin de M. Poupon.

Au soir du 04 aout 1944 une patrouille de 3 hommes à bord d’un véhicule allait quitter Le Plessis en LAZ, pour une opération de liaison avec l’unité FFI cantonnée au village de Kastel Gall en Landeleau. André LE GALL qui assistait au départ manifesta son désir de participer à l’expédition ce que les autres membres acceptèrent.

C’est en traversant le village de Pennity, que la patrouille fut interceptée par les Allemands. Trois occupants du véhicule réussirent à s’échapper en s’extrayant du même côté de la voiture tandis que André sortait par le côté exposé aux tirs de l’ennemi. D’après les villageois, les Allemands auraient enterré son corps en lui rendant les honneurs militaires. On peut penser que cette considération résulte de l’uniforme anglais que portait André, sans aucun autre soupçon de son appartenance à un groupe de résistance. André LE GALL avait 19 ans. Après sa scolarité à Châteauneuf du Faou, il avait rejoint le lycée de Morlaix où il était considéré parmi les bons élèves. Pendant les vacances il aidait ses parents dans le commerce de chaussures.